mardi 28 janvier 2014

Les espoirs de l'imaginaire : Lea Silva



1 Peux tu te présenter en quelques mots ?

Me présenter ? Ahem... Chose difficile. De tempérament introverti, j’aime mieux tenir la caméra que parler dans le micro. S’ajoute à cela le fait que j’exerce le métier de prof. Moins je suis reconnaissable, mieux je me porte. Ceci étant, même dans mon entourage, les personnes qui savent que j’écris sont très peu nombreuses. Pour donner un ordre d’idée, je dirai moins de dix.

Ça me dispense de la présentation ? 


2 Comment es-tu venue à l'écriture ?

Question plus facile ! Un parcours très classique, avec ma première poésie à 7 ans (je me rappelle l’instit qui propose qu’on cherche un texte ou qu’on en écrive un). Des sujets de rédaction, au collège, sur lesquels j’ai toujours pris beaucoup de plaisir. Etc.

J’ai longtemps écrit de la poésie, parce que je place le genre au-dessus des autres dans mon petit panthéon personnel. D’ailleurs, j’en garde des séquelles dans une certaine difficulté à « penser histoire ».

En 2009, je découvre simultanément les appels à textes et les forums d’écriture. Un principe ludique ? Un échange entre pairs ? Adieu poésie, bonjour nouvelles ! Me voilà donc, un peu par accident, auteure de nouvelles SFFF. Le plaisir est encore au rendez-vous.




3 Quels sont tes projets littéraires ?

Longtemps, j’ai eu besoin des appels à textes pour savoir quoi écrire. Ou, plutôt, j’ai eu besoin de l’aspect gratuit du truc, véritablement libérateur. Je m’émancipe de cette béquille depuis peu. Mon seul projet à court terme est de continuer sur cette voie-là. Avec d’autres nouvelles, sans aucun doute, ou peut-être une novella.

Est-ce que l’écriture d’un roman me tente ? À vrai dire, j’en ai déjà commis un, en jeunesse, dont je ne suis absolument pas satisfaite (les curieux peuvent en lire le début sur mon blog). L’expérience m’a servie et, même si je ne suis pas sûre d’être déjà capable de porter convenablement un projet d’une telle ampleur (par rapport à un poème, s’entend), je compte bien réitérer un jour ou l’autre.

lundi 20 janvier 2014

Les espoirs de l'imaginaire : Eric Nieudan

On reprend les bonnes vieilles habitudes. De nouveaux auteurs, de nouvelles interviews. On commence par le sympathique Eric Nieudan.


1 - Peux tu te présenter en quelques mots ?

Quadragénaire qui ne s'assume pas, exilé en Irlande, j'ai fait mes premières armes imaginaires en courant les donjons et les dragons. Trente ans plus tard, je joue touours et il m'arrive encore de concevoir des jeux. Mais l'essentiel de mon activité est l'écriture : BD (un peu), littérature de genre (pas mal) et trucs divers pour des clients variés (beaucoup). Je traduis aussi, et je blogue bilinguement sur quenouille.com.
 
2- Comment es tu venu à l'écriture ?

Par le jeu de rôles. En tant que pratiquant, j'aimais créer des histoires et des univers sans doute plus que les jouer. Puis je suis entré dans le milieu et je me suis trouvé à la tête de projets ambitieux dotés de nombreux collaborateurs. Le plaisir de l'écriture littéraire et la pression des deadlines ont fait leur oeuvre et m'ont transformé en forçat de l'imagination. Si la vocation s'est révélée tardivement, j'ai l'impression de l'avoir toujours eue comme compagne.
 
3- Ton roman Gaia, la planète du prince perdu est un hommage aux pulps. Souhaites tu poursuivre dans l'écriture pulp ?

Figure-toi que j'ai récidivé en 2013. Le Carnoplaste, éditeur de pulps s'il en est, sortira au printemps une histoire à cheval entre Dumas et Burroughs intitulée Le mousquetaire de Mars. Pour l'instant je n'ai pas d'autres projets dans cette veine, même si le pulp reste une influence dans beaucoup des choses que j'écris. 
 
4 - Quels sont tes projets littéraires ? 

Alors voyons : je termine de reprendre mon premier roman, écrit il y a plus de quatre ans et donc truffé de choses qui me font grincer des dents, pour le Grimoire / Mille Saisons. Ensuite, je dois retravailler deux textes de SF plus courts pour une collection numérique avant de me lancer dans la rédaction d'un livre de fantasy post-apocalyptique. Il y aura sans doute une ou deux nouvelles et quelques projets impromptus qui viendront bousculer 2014, mais ça c'est la vie aventureuse de mercenaire du clavier. 

vendredi 17 janvier 2014

Do it yourself

A partir de 1977 le punk a révolutionné l'histoire de la musique par une philosophie simple : le do it yourself (fais le toi même). Les musiciens enregistraient, publiaient, faisaient leur promotion.... Cette philosophie a permis le développement des label indépendants dans la période qui a suivi.
Dans l'édition l'ère du do it yourself c'est maintenant. Il a fallu attendre les années 90 pour voir le développement des small press et des éditeurs indépendants. Maintenant internet démocratise l'édition avec le print on demand et l'autopublication.
L'imaginaire doit être en première ligne dans cette révolution. Bref soyons punks.

jeudi 16 janvier 2014

Back to the pulp

Je ne sais pas si vous avez remarqué mais dans le rock'n roll quand on veut se ressourcer on revient vers le punk et le post punk et une fois la cure de jouvence effectuée on rajoute de nouveaux éléments pour continuer l'histoire. Dans les littératures de l'imaginaire il serait peut être temps de revenir vers le pulp non dans un esprit de conservatisme mais au contraire pour prendre un bain de jouvence nécessaire et là aussi reprendre l'histoire en y incorporant des éléments nouveaux : des éléments venus des jeux vidéos, du manga, des comics, du jeu de rôles, des séries TV... Que ce soit des formes de narration différentes ou des éléments figuratifs nouveaux, cela permettrait de redynamiser ces littératures que nous aimons tant.